CreativeFab 2017

1 Octobre 2016 - 31 Mars 2017
CreativeFab 2017

ERG

Fidèle à sa pédagogie ouverte, l'ERG a voulu un workshop ouvert aux étudiants de toutes options et toutes années confondues. Une dizaine d’étudiants sont donc venus les 6, 7, 9, 10 février 2017 au FabLab.iMAL. Durant quatre jours, les étudiants de l’ERG se sont familiarisés aux nouveaux modes de fabrication tels que l’impression 3D, le laser cutter, la fraiseuse CNC.

Une occasion d'expérimenter les nouvelles technologies dans toutes les directions: typographie, illustration, recherche de travaux de sculptures et installations liées à la découpe des matériaux en bois et plexi, gravure numérique à la découpeuse laser, la modélisation 3D avec processing, etc. Cette mixture a permis de jouer avec le volume et donner forme à des objets existant que dans l’espace numérique.

L'idée de départ est simple : créer une lampe qui s'active avec le sourire. Ce projet s'inscrit dans le cadre de mes recherches pratiques et théoriques autours des objets connectés, et leur réelle utilité au quotidien.

Le projet englobe à la fois le développement du programme interactif et la conception de la lampe en lui même. Je travaille avec un ami designer (Théo Leteissier) pour la création des pièces à imprimer en 3D et à découper au laser.

Dans ce projet, j'ai souhaité réaliser des panneaux en bois dans différents formats qui peuvent s'emboîter face à face.

J'ai donc dû réfléchir à un moyen de les fixer entre eux, l'enjeu étant la modularité de l'objet de manière à répondre à plusieurs demandes.

Pour cela, j'ai réalisé un système très simple qui repose sur les attaches, portes-étagères Ikea.

À l'aide de la découpeuse laser,  j'ai gravé dans deux plaques de MDF de même taille le même texte : Click Here.

Ensuite, les plaques seront peintes en blanc, et l'un des textes en bleu, l'autre en violet. C'est le code couleur habituel sur le net, le bleu pour un lien hypertexte pas encore visité, et le violet pour un lien déjà visité. Évidemment, le projet tient de l'absurde, le texte gravé, dans sa matérialité, n'est pas cliquable ; pourtant, c'est ce qu'il invite à faire ("cliquez ici"), et ce que le violet indique...

Fabrication de pièces modulaires en multiplex pour la création d'une scénographie éditoriale.

Rangements pour livre, pupitre pour présentation d'édition, livret... Chaque plan a été découpé à la machine laser.

Le but de ces objets est de pouvoir les construire en emboîtant simplement les plans entre eux. Ce projet est une suite de différents essais, différentes constructions.

Pour le premier essai, j'ai simplement repris un modèle existant intitulé "Imbrik", que j'ai retouché pour obtenir mes propres mesures, disponible sur le site de libre objet -> http://libreobjet.org/objects/imbrik/project.html

Je m'intéresse à la carrosserie de voiture, et plus particulièrement aux courses automobiles. L'univers qui est autour de ces compétitions m'intéresse par sa force médiatique et iconographique (les sponsors, les couleurs, les décorations des circuits...). Egalement l'impact qu'ont les visuels sur le public.

Après avoir crée des illustrations à partir d'écoute de morceaux de musique j'ai choisi de les graver sur des plaques de MDF.

La transformation d'un morceau de musique en image puis en objet m'intéressait particulièrement.

J'aurais aimé créer un dispositif permettant l'opération inverse, càdgénérer de la muisque à partir d'une image et/ou d'un objet. Ce projet est en cours de recherche.

Deux landscapes générés sur Blender, découpés sur la CNC fraiseuse, deux représentations semblables à un détail près, un paysage est comme rasé, les monts sont décapités, c’est celui de 2016.

Ces micro-paysages s’inscrivent dans un projet qui tend à retracer le territoire du Web et d’Internet. A travers ces distances virtuelles et ses impacts réels. Les deux montagnes sont le symbole de la consommation énergétique d’Internet. Aux Etats-Unis, dans les Appalaches, 500 sommets ont été explosé pour extraire du charbon qui sert à alimenter les data-center de Google, Facebook, Amazon qui se sont implantés dans cette région où l’énergie est très économique mais totalement dévastatrice pour le climat. 

Galerie Média