CreativeFab 2015-2016

1 Septembre 2015 - 31 Mars 2016
CreativeFab 2015-2016

Creativ Fab 2016: ERG

Fidèle à sa pédagogie ouverte, l'ERG a voulu un workshop ouvert aux étudiants de toutes options et toutes années confondues. Durant quatre jours, les étudiants de l’ERG se sont familiarisés aux nouveaux modes de fabrication tels que l’impression 3D, le laser cutter, la fraiseuse CNC.

Une occasion d'expérimenter les nouvelles technologies dans toutes les directions: typographie, illustration, recherche de travaux de sculptures et installations liée à la découpe des matériaux en bois et plexi, gravure numérique à la découpeuse laser, la modélisation 3D avec processing, etc. Cette mixture a permis de jouer avec le volume et donner forme à des objets existant que dans l’espace numérique.

Un projet pour tenter d'injecter de la matérialité et de la conscience dans le langage numérique.  J'ai imprimé en 3D des ajouts pour clavier d'ordinateur, des carrés avec les lettres et les symboles extrudés. Ils sont collés aux touches du clavier et sont encrés ; ainsi, ils font office de tampons et lorsqu'on s'en sert, nous avons la trace des lettres utilisées imprimée sur les doigts.  J'ai utilisé du PLA souple, qui prend bien l'encre.  La première fournée n'était pas super nette,  les pièces étaient un peu trop petites. Après les avoir agrandies, tout était nickel. Je les ai retravaillées un peu au bistouri, pour enlever quelques trainées, puis collées sur les touches du clavier. Et voilà.  Comme on pouvait s'y attendre, le résultat sur les doigts est désordonné et peu lisible.

Le rendu final est un objet incongru, pas forcément destiné à l'usage régulier, mais qui permet une réflexion sur la volatilité du langage numérique que nous utilisons  et qui nous déconnecte de plus en plus d'une certaine physicalité des lettres et de leur sens.

Un jeu de scrabble en langage binaire : toutes les pièces sont soit des 0, soit des 1 (elles valent respectivement 0 et 1 point).

J'ai commencé par graver et découper les pièces à la découpeuse laser. Avec l'aide de Julien Maire, j'ai utilisé la fraiseuse pour creuser un plateau de jeu, le tout en contreplaqué.  Après coup, Julien Maire m'a conseillé de refaire les pièces, en utilisant cette fois ci du plexiglass. Le résulat est bien plus propre.

Maintenant, il me reste à faire des finitions : colorier les jetons et peindre le plateau.

J'ai imprimé un cerveau en 3D pour pouvoir l'intégrer à une installation future. Le cerveau 3D serait en connexion avec un casque eeg, un ordinateur, arduino, et pourrait ainsi s'éclairer à différents endroits selon le degré de concentration (=les ondes cérébrales) detecté par le casque.

Le cerveau est le point central de mon projet, il renferme les ondes de notre conscience qui seront mises en scène, et dévoilées dans l'installation (future).

Pour ce projet, j'ai repris la typographie Utopia de Thomas More crée en 1516, que j'ai digitalisée et simplifiée. Le but étant d'utiliser cette typographie sur une machine à écrire. Les lettres seront recollées sur celles déjà existantes. Les lettres ont été réalisées avec la machine à découpe laser, le contour est gravé pour garder uniquement la font en relief comme une sorte de tampon. 

La typographie utopique de Thomas More est une sorte de code que nous ne savons pas forcément lire. La machine à écrire devient une machine espion.

a plaque de découpe universelle est une matrice qui permet de dessiner les letrres de l'alphabet (majucules et minuscules), les chiffres et les signes de ponctuation. Elle à été dessinée par Joseph A. David (USA) en 1876.

Impression en 3D d'un modèle de pierre généré par un script processing. Expérimentation autour du processus d'impression.

Mes photographiques et mes installations utilisent des symboles collectifs pour interpréter des transformations de la culture occidental. Je m’intéresse à des évènements comme la contamination culturelle, la patrimonialisation, la remédiation, les processus d’écriture de l’Histoire et les régimes de reproductibilité des images.