Kevin Lecocq
Lors du cours de 3D, nous étions amené à modéliser un objet sur Maya, dans l’optique de l’imprimer aux moyens des imprimantes du FabLab d’Imal, à Bruxelles.
Notre création devait se fondre dans un thème commun à toute la classe : l’urbain. Sujet à de nombreuses interprétations, des objets plus différents les uns que les autres ont été modélisés.
Personnellement, j’ai choisi de me pencher sur une charrette à chevaux.
La construction de mon modèle s’est entièrement réalisé sur le software d’Autodesk, Maya (2015- 16). Il m’a bien sûr été nécessaire de faire des recherches sur le net pour avoir une idée concrète de comment sont construits ces charrettes.
Une fois la modélisation terminée, il nous était demandé « d’uploadez » notre fichier en .stl sur le site i.materialised, afin de savoir s’il était imprimable en 3D.
En arrivant a Imal, j’ai vite réalisé que ma charrette n’allait pas s’imprimer toute seule : il ne suffit pas de lancer le fichier et d’appuyer sur un bouton. Un modèle 3D imprimé est une construction conséquente (selon la difficulté du sujet évidemment). Il m’a donc été obligé de séparer mon objet en plusieurs parties afin de pouvoir lui donner vie. De faite, j’ai pu utiliser plusieurs techniques et imprimantes 3D.
Tous d’abord, j’ai créé les roues grâce à l’Ultimaker et au programme Cura, qui permet de visualiser notre sujet avant impression (en l’important en .stl) et de changer sa taille, rotation et d’autres paramètres propres à l’impression. La matière utilisée est une bobine « d’ABS », chauffée et fondue a environ 210°. Au contraire de la machine Mendel qui utilise du « PLA ». Après un premier essai raté car mal réglé (la taille était trop fine, de faite l’objet n’était pas fini). J’ai également utilisé l’Ultimaker pour créer la base de mon chariot, celle sur laquelle repose le système qui permet d’attacher les roues.
Ensuite, je me suis penché sur la machine dite « laser » grâce à laquelle nous pouvons découper des formes très précises sur différentes matières (nous utilisions des plaques de bois fines de 3mm). Avec cette dernière, j’ai coupé les 4 faces de mon chariot. Ce procédé est beaucoup plus fiable que les imprimantes 3D de par sa précision, pour autant que l’on souhaite avoir des formes droites et plates.
Enfin, une fois assemblé au moyen de colle à bois, il ne me suffisait plus que d’attacher les roues au reste du chariot.
En conclusion, l’impression 3D n’est pas du tout comme je me l’imaginais avant de visiter les labs d’Imal. Il y a également plusieurs machines différentes et de niveaux différents. De nombreux objets sont réalisables selon l’imagination du créateur et les compétences des machines. Il faut cependant veiller aux paramètres tels que la taille et la matière de la machine.
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