Connecting Cities 2013 : Networked City

4 oktober - 5 oktober 2013
Connecting Cities 2013 : Networked City

Master/Slave Invigilator System

Jeremy Bailey est simultanément présent partout en Europe. Ne vous étonnez donc pas si, en vous promenant dans les rues de Bruxelles ou Liverpool, vous croisez l'artiste canadien. Quel est le secret de son ubiquité? La réponse se situe dans cette intersection entre art et technologie.

Des esclaves anonymes, vêtus de costume en lycra, guident les visiteurs à travers les installations et projets de Connecting Cities, tandis que le visage de Bailey apparaît en temps réel sur les écrans remplaçant leur visage. Bailey, quant à lui, agit comme une «présence distribuée», apportant une supervision via une liaison numérique. Une perspective troublante, y compris pour Bailey lui-même, qui ne peut voir et guider les passants au sein de chaque ville que via un flux de données réciproque.

La vision futuriste de ces surveillants domestiqués, anonymes, androgynes et glamours est résolument GaGa-esque, et poussée par les motivations et les aspirations de l'alter ego de Bailey 'The Famous New Media Artist Jeremy Bailey' (Le Célèbre Artiste Nouveaux Médias Jeremy Bailey) - un titre que l'artiste considère comme paradoxal.

Master/Slave... est une sorte de coup de folie destiné à marquer les esprit pour alimenter le débat et la réflexion en cours sur le passé, le présent et l'avenir du développement et de la consommation de l'art. En fin de compte, Bailey veut surtout parler aux gens de l'art et poser question.

Horaire

Chaque jour, les avatars se promèneront pour deux sessions d'une heure chacune, dont l'une se déroulera simultanément à Bruxelles et Liverpool. Rencontrez-les dans l'espace public ou venez voir le Famous New Media Artist Jeremy Bailey les contrôler de sa station de base (31, Rue Sainte-Marie).

Vendredi

18:30 - 19:30
20:30 - 21:30

Samedi

16:30 - 17:30
17:30 - 18:30 (simultanément à Bruxelles et Liverpool)

À propos de Jeremy Bailey

Artiste primé, originaire de Toronto, Jeremy Bailey est réputé pour son utilisation de technologies liées à la réalité augmentée et l'analyse vidéo (computer vision) pour produire des œuvres stimulantes, mêlant trans-médias et performances. Bailey fait appel à un égo blanc, mâle, d'une classe moyenne grandiloquente pour renverser, critiquer et se moquer des hiérarchies dominantes, souvent associées aux arts des nouveaux médias et de ses technologies.

Bailey est exposé internationalement, au sein d'expositions solo ou collectives. Il a participé à d'importantes résidences, entre autres à FACT (Liverpool); Shargorod (Ukraine) et MQ (Vienne). Ses projets récents incluent des performances pour Transmediale, the Stedelijk Museum, FACT, Tate Liverpool et Rhizome au New Museum à New York.

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