Un des objectifs de l’exposition Holy Fire est de dresser un état de la situation des Arts des Nouveaux Médias, une pratique artistique née dans les années 60 à  l’intersection de l’art et des technologies de l’information et de la communication et qui s’est construite de manière autonome en un système d’art parallèle pour ensuite connaà®tre une seconde jeunesse fin des années 90. Les Arts des Nouveaux Médias sont souvent décrits comme tournés vers le processus, ouverts, immatériels, et de ce fait ne sont pas considérés comme collectionnables et conservables. Ce champ artistique, arrivé aujourd’hui à  l’àge adulte, supporte de plus en plus mal son isolement, sa mise à  l’écart. Il se considère tout simplement comme de l’art dont les liens particuliers avec notre environnement technologique sont un atout plutôt qu’une faiblesse, plus particulièrement à  l’heure o๠il entre dans le monde et le marché de l’art contemporain.

Holy Fire est le fruit d’un travail de collaboration: c’est pourquoi nous avons voulu concevoir ce catalogue lui aussi comme un ensemble de contributions, en demandant à  différentes personnalités (commissaires, artistes, galeristes, collectionneurs) de répondre à  la question du titre (reprenant le titre du fameux collage de Richard Hamilton Just what is it that makes today’s homes so different, so appealing?, 1956), à  priori un peu simpliste, mais capable de soulever d’autres problématiques tantôt légères ou sérieuses telles que: les arts des nouveaux médias sont-ils à  distinguer de l’art contemporain? Sont-ils l’art de notre temps? Sont-ils l’art du futur ou un art sans futur? Que signifie collectionner de telles oeuvres? Est-ce un rêve, un problème, une solution, un non-sens? La plupart des personnes contactées ont répondu, soit sousforme d’une contribution originale, soit en nous donnant la permission de publier des extraits de leurs textes.

Voici ces réponses, telles que nous les avons reçues, courtes ou longues, certaines pleines d’esprit, d’autres sérieuses, enthousiastes ou polémiques. Bonne lecture!

Domenico Quaranta, Yves Bernard

Don’t miss our Collateral Event at Art Brussels!

Conférence-débat

Samedi 19 avril, 11:30 - 13:30

à  Art Brussels

“Holy Fire: Exhibiting and Collecting New Media Art”.

Modéré par Patrick Lichty (Yes Men and Columbia College, Chicago) avec Alexei Shulgin (RU), Olia Lialina (RU/DE), Steve Sacks (bitforms, New York), Wolf Lieser (DAM, Berlin), Stéphane Maguet (Numeriscausa, Paris), Philippe Van Cauteren (SMAK, BE), Domenico Quaranta (Brescia, I) and Yves Bernard (Brussels).

Un des objectifs de l’exposition Holy Fire est de dresser un état de la situation des Arts des Nouveaux Médias, une pratique artistique née dans les années 60 à  l’intersection de l’art et des technologies de l’information et de la communication et qui s’est construite de manière autonome en un système d’art parallèle. Les Arts des Nouveaux Médias sont souvent décrits comme tournés vers le processus, ouverts, immatériels, et de ce fait ne sont pas considérés comme collectionnables et conservables. Ce champ artistique, arrivé aujourd’hui à  l’àge adulte, entre dans le monde et le marché de l’art contemporain.

Si vous n’avez pas d’invitations ou de ticket d’entrée pour Art Brussels et si vous voulez assister à  la conférence-débat, enregistrez-vous ici !